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Ma vie "relativement" ordinaire

30 septembre 2019

Meurtre ou suicide 🤔

En train de lire un article sur internet, je me tourne vers loulou et lui dis, indignée :

- Tu te rends compte dans l'article ils disent que les bipolaires finissent souvent par se suicider! C'est n'importe quoi ! 

Et loulou me répondant :

- ou se faire tuer! (méga lol...) 

Bon... 

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22 septembre 2019

fatigue fatigue...

Je sais, je devrais être heureuse, j'ai la joie, la chance, le bonheur d'être enceinte (on ne s'emballe pas on va quand même attendre l'écho du 1er trimestre pour sortir les cotillons). Mais je ne le suis pas.

J'ai le moral complètement à zéro, j'ai envi de pleurer j'en peux plus j'en ai marre.

4 mois. 4 mois que je suis en arrêt maladie. 

1 an que c'est le bordel dans ma vie, mais attention, des choses positives et négatives un peu de tout mais juste ce qu'il faut pour faire disjoncter une bipolaire.

Depuis septembre dernier, il y a un an. Grosse période de stress niveau taf où je n'en dormais plus, conséquence, dépression sévère cet hiver. Mars, commence à être mieux. 

Avril-Mai, phase hypomaniaque.

Juin, état mixte.

Juillet hospitalisation en clinique.

Août, retour franchement difficile dans la nouvelle vie.

Et là, quand même, je me disais ça y est j'ai un traitement comme il faut, j'ai toutes les clés en mains pour repartir sur de bonnes bases, je vais tranquillement reprendre enfin le boulot en septembre ça va être chouette, trouver enfin un peu de stabilité et de paix ne serait-ce que pendant 2 ou 3 mois.

Et non. Je suis enceinte, je suis crevée, je suis e, sevrage de médocs, on fait des ajustements de médocs dans tous les sens avec ma psychiatre pour compenser, je suis crevée et incapable de dormir, je n'ai plus de vie sociale, je ne peux pas rester plus de 2h correctement éveillée de suite.

Et oui, il va falloir retourner voir la psychologue pour aborder ce grand sujet qu'est la maternité, ce qu'être mère, alors que je n'en ai aucune idée, je n'en ai pas eu.

17 septembre 2019

ça, on ne le voyait pas venir!

Je me disais bien aussi qu'il se passait quelque chose de bizarre. Trop crevée, nauséeuse...

Eh bam! Voilà qu'un beau matin je fais un test de grossesse, positif qu'il est. On avait commencé à "essayer" il y a deux ans, avec plusieurs abandons à cause de mes "soucis" de santé.

La dernière fois que j'ai vu loulou aussi heureux, c'était devant un match de foot, c'était presque effrayant (il est très pragmatique loulou).

Là, avec tout ce qui s'est passé j'avais complètement passé dessus, franchement pas le moment on verra ça l'année prochaine, et de toutes façons, des tests de fertilité étaient à prévoir.

Et bam. Ya un p'tit machin qui pousse dans mon ventre. et aussi petit soit-il, purée qu'est-ce qu'il me crève! Il pompe toute mon énergie déjà que de base je ne suis pas spécialement hyperactive...

Revu le dosage de thymorégulateur à la baisse, - 50mg tous les 3 jours je vous parle pas du petit syndrome de sevrage malgré les hormones blablabla, mais ça y est, aujourd'hui je suis passée à la dosse minimale, et celle que je prendrai tout le temps (5à mg au lieu de 250mg, ça fait drôle...)

Comme à mon habitude je ne réalise pas, je suis incapable de me projeter, tout ce que je vois, c'est à court terme: les examens, rendez-vous édicaux, ce que je peux manger ou pas et tout le tralala (et organiser mon quotidien en fonction de ma fatigue et de mes besoins de siestes, matins et après-midis, oui, comme les bébés, je fais un transfert).

Mais du coup, c'est l'occasion de faire plein de blagues à loulou, et d'observer et étudier ces brêves expansions émotionnelles. AH AH!

 

10 septembre 2019

Que de surprises...

Ca y est, réussi à voir ma psychiatre qui a pris de graaaaaaandes vacances (bien méritées je le reconnais...).

J'a vu le médecin de la médecine du travail ce matin, je vois mon généraliste jeudi, ma psychiatre mercredi prochain, bref je suis parée!

Et quelle surprise!!! La médecine du travail qui préconise 3 à 4 semaines d'arrêt supplémentaire avant de tenter un mi-temps thérapeutique.

Si je ne me sentais pas aussi fatiguée et nauséeuse (?) je me mettrais au tricot...

 

31 août 2019

Rebelote!

Depuis ma sortie de la clinique, aucun signe de vie de ma psychiatre. N'ayant pas de médecin traitant depuis 3 ans, j'ai dû reprendre rendez-vous avec mon ancien généraliste (1h de route) en milieu de mois pour qu'il renouvelle mon traitement. Je l'ai donc revu hier soir, pour évoquer la reprise du travail. Malheureusement, je me sens crevée, angoissée comme jamais, je tremble d'un rien, j'ai envie de pleurer, et mon généraliste qui fait office de psychiatre.

A nouveau 2 semaines d'arrêt, il ne voulait pas que je reprenne le boulot dans cet état, il m'a dit de contacter le médecin du travail pour évoquer un éventuel mi-temps thérapeutique. Il a fait un courrier. Je ne sais pas quoi en penser.

Je me sens perdue, nulle, faible, je ne sais pas où ça va me mener tout ça. Tout ce que je sais, c'est que je suis crevée, angoissée, j'ai la boule au ventre et j'ai envie de pleurer. Rechute or not rechute?

J'en sais rien, j'en ai marre.

Vivement une petite phase hypomaniaque, c'est con, mais ça ferait du bien.

 

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23 août 2019

Tilt!

Le weekend dernier, pétage de plomb total.

J'ai passé le week-end à boire (de l'alcool), fumer, manger, me faire vomir, tout ça dans le désordre sur les deux jours. 

Je crois que j'ai tellement voulu bien faire depuis ma sortie, faire à tout prix tout ce qu'il faut pour être stable que ça a fini par me faire péter un plomb. Trop de frustration, d'interdits, de changement de mode de vie, ce n'était plus moi. Et en lisant mes posts précédents je me rends compte que j'en ai fais une vraie paranoïa.

Mardi, j'ai vu mon médecin traitant, celui que je n'ai pas vu depuis 5 ans car on n'en trouve pas ici (j'ai déménagé il y a 6 ans), et ma psychiatre est aux abonnées absentes. J'avais besoin de renouveler mon traitement, pas le choix.

On a beaucoup discuté, il m'a dit que tout ce que j'ai fais depuis la sortie de la clinique, c'était certe, de bonne volonté, mais c'est exactement ce que je ne devais pas faire. Je dois continuer à vivre normalement, comme d'habitude, mais apprendre surtout à me connaître, tester mes limites, apprendre la maladie, détecter les débuts de phases en fonction des précédents jour, ce qui a été déclencheur. J'ai essayé, depuis ma sortie, d'être quelqu'un d'autre. Ca n'a marché qu'un temps, puis j'ai pété un plomb.

Maintenant je me sens plus libre, je vis ma vie, je bois un peu d'alcool quand j'en ai envie, j'essai d'être à l'écoute de mon corps, mon cerveau, et de vivre en fonction de mes envie et non de la maladie. C'est sûr, aujourd'hui nous ne sommes que vendredi, et ça ne fait que 3 jours que j'ai vu mon médecin traitant.

Mais je reprend de l'espoir quant à mon futur.

 

15 août 2019

Alcool encore alcool...

Je pense être stable. Mais je dois faire attention. Avant hier, au restaurant, j'ai bu 3 verres et qu'est-ce que j'ai mal dormi! Cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi mal dormi! Hier soir j'ai bu un verre de vin. Sommeil mieux mais pas top. Je me suis levée à 8h, recouchée à 8h30 pour dormir jusqu'à midi. Je me sens anxieuse. Ca fait 2 soirs de suite que je bois de l'alcool, même peu, et je me couche tard, c'est pas bon...

Là je me sens anxieuse. Je pense que c'est lié, je vois vraiment les différences avec le changement d'hygiène de vie. Ce soir on a barbec, quoiqu'il se passe, je ne bois pas d'alcool et je rentre tôt, même si on n'a pas encore mangé.

Aujourd'hui je reste tranquille.C'est important.

10 août 2019

Raté le coche

Se réveiller et se dire qu'on est une merde.

Ca fait un peu plus de 2 semaines que je suis sortie de clinique. Pour me remettre de ma phase mixte, et faire de l'éducation thérapeutique. Vous connaissez un peu comment se sont passés les jours qui ont suivis. 

Au début, les premiers jours ça allait, et petit à petit je ne mangeais quasi plus, je suis descendue à 46kg en début de semaine.

Plus envie de manger, la flemme, fatigue, faiblesse (vu que je ne mangeais plus, quelques coups de blues...), je mettais ça sur le compte de l'absence de nourriture. Mais je me remets à manger depuis 3-4 jours. Mais bon, pas un état tip top.

Et là, depuis hier, je me sens super triste, je ne vais pas bien, je pensais juste un coup de mou. Ca a continué ce matin, pas bien, envie de rien, toujours la flemme, avec sentiment de tristesse en plus.

Ce midi, enfin le déclic je retombe dans une phase dépressive. Ca fait près d'une semaine que je l'ai sous le nez et je fais rien. Bah oui, Ma psychiatre m'avait diminué mon antidépresseur en mai, pour ma phase hypomaniaque, qui a suivi sur du mixte vu que je continuais à picoler et tout. Stabilisée grace à la clinique, je suis rentrée.

Et je viens de me rappeler que j'avais toujours le dosage d'antipdépresseurs de ma phase hypomaniaque, forcément...du coup bah ce midi quand je m'en suis rendue compte j'ai réaugmenté, l'antidépresseur. Je joue au petit chimiste mais il ya pas trop le choix.

Et du coup j'ai fais une sieste, et je me suis réveillée, et je me suis dis, "je suis une merde", même pas capable de m'en rendre compte. Mais bon comme dit loulou, ça ne va pas se faire en un jour, ça prendra un certain temps d'apprentissage... Et comme dit ma soeur, il faut que je sois plus indulgente envers moi-même.

 

Oui oui, les prémices de la phase dépressive ne sont pas forcément de la tristesse, mais de la fatigue, de la flemmardise, de l'apathie, de la fatigue... Faut que ça me rentre dans le crâne!

 

7 août 2019

L'alcool

Jusque là, j'avais tenu sans boire d'alcool depuis ma sortie (en dehors du petit galopin) de la clinique. 

Hier j'ai craqué, j'ai bu 3 bières. Je pourrais me justifier avec un état de surexcitation autant positif que négatif : je sortais d'un massage califormien (divin!!!) en speed pour retrouver chaton au resto et en arrivant je devais vite commander car les cuisines fermaient et en même temps loulou qui m'appelle pour me dire qu'un vieux copain d'une autre vie était décédé dans un accident de moto et que l'enterrement était à 16h.

Bon. Certe, mon cerveau a fait plein de trucs bizarres d'un coup, et j'ai commandé une bière. Cela reste de ma responsabilité. Après manger, chaton m'a demandé si ça allait aller, et du coup je savais pas, aucune idée, j'étais toujours en état de surexcitation. Du coup on est allé boire une bière, et puis j'en ai pris une autre.

Résultat j'ai mis trois plombs à m'endormir. Effectivement bien que je m'en doutais déjà un peu l'alcool n'est pas très très bien pour moi.

 

5 août 2019

Pas loin d'un os en moins!

Mon monde pas beau, c'est qu'aujourd'hui je me suis pesée et je fais 46kg.

Normalement je fais 54kg. Et je n'arrive pas à manger. J'ai la flemme, j'ai pas envie, ça me donne envie de vomir.

Je pèse encore moins lourd que quand j'étais en pleine période d'anorexie, il y a une quinzaine d'année, où je suis descendue à 47kg.

Il faut que je fasse un réel effort si je ne veux pas me retrouver à nouveau à l'hôpital (ou perdre un os...)

5 août 2019

Une nouvelle semaine...

On est lundi.

La semaine dernière dans l'ensemble ça a été plutôt bien. Avec bien sûr quelques petites fluctuations, mais comme tout être normalement constitué.

Le problème, c'est que je n'arrive toujours pas à manger. Je mange très peu, du coup je manque de force. Loulou n'étais pas là ce weekend, je l'ai passé devant netflix, clopes, bières, siestes. Il n'y avait que les matins où ça allait. Les matins ça va toujours. J'ai mes rituels qui prennent la matinée. C'est après, que ça va plus.

J'ai passé mon weekend en pyjama, sans me laver, en ne mangeant quasi pas. Aujourd'hui on est lundi. Une nouvelle semaine commence. Je dois m'efforcer de faire comme la semaine dernière, activités, objectifs, etc.

Ce qui m'a un peu chamboulé aussi hier, c'est que j'ai remis mon nez dans ce blog, les vieux articles. Ma bipolarité m'a sauté à la tronche.

J'ai ressenti beaucoup de peine, de tristesse, pour cette personne qui ne se doutais pas que, finalement, elle était malade.

2 août 2019

Bru au top!

Belle-fille en carton...

Loulou m'appelle tout à l'heure et il me dit : "Tu peux me passer mes parents, ils sont arrivés ?"
Moi : "hein ?" (monde parallèle ? Qui êtes vous monsieur ? Mon lobe frontal me joue-t-il des tours ?)
Je regarde dehors...je vois les beaux-parents s'activer dans le jardin depuis 2h30...
... 
C'était donc ça les aboiements de poupette tôt ce matin 🤔

1 août 2019

Les toxiques

Aujourd'hui, c'était pas prévu. Mais avec chaton, on est parti voir une personne qui était à la clinique avec nous, et qui allait mal. Loulou, ça lui a pas plut du tout, car il avait peur pour moi, avec mon empathie, peur que je revienne plus mal. 

Mais du coup, moi et mon tact légendaire, je lui ai mis un petit (gros) coup de pied aux fesses (pas à loulou, à la personne qui allait mal) et lui ai dis que je coupais les ponts avec toutes les personnes de la clinique. dans la voiture chaton n'en revenais pas de mon absence de tact. Mais je lui ai expliqué que le problème, avec ce genre de personnes, c'est souvent qu'elles cherchent des personnes, des bonnes poires, auprès de qui se plaindre, ce qui aurait été parfait auprès de chaton, si je n'avais pas été là. Ces personnes tirent les gens vers le bas, et ça je l'ai compris il y a bien longtemps. Des "toxiques".

J'espère quand même que ça la fera réfléchir, même si sur le coup elle a dû me détester. Chaton je lui ai dis, s'il y avait été tout seul, elle l'aurait complètement bouffé, il aurait absorbé tout son mal-être, et serait rentré complètement plombé. Elle n'est pas la seule à avoir été dans cette clinique, si on y est allé, c'était pour une bonne raison, et ce n'est pas parce qu'on en est sorti qu'on n'est pas toujours fragile.

Cela fait maintenant 7 jours que je suis sortie. Je commence à reprendre mes marques, à apprendre de nouvelles habitudes, une régularité dans les horaires, et pas d'alcool. Lundi j'ai bu une demi-bière, j'avais la tête qui tournais après comme si j'étais bourrée, c'était pas agréable. Ce midi au resto, je n'ai même pas eu envie d'alcool. Il faut que je continue dans cette voie.

Je continue à me mettre une petite activité ou objectif par jour. C'est important.

30 juillet 2019

Petit à petit...

On est mardi.

Depuis hier je suis toute seule à la maison. Loulou travaille, encore deux semaines avant les vacances. Du coup, petit coup de déprime, je ne sais pas trop quoi faire de ma peau. Heureusement j'ai chaton que j'ai rencontré à la clinique, une magnifique rencontre, un coup de foudre amical, on est en contact et on s'est vu hier.

Je fume comme un pompier, je bois des bières sans alcool, je ne mange pas j'ai pas envie.

Hier, ma soeur m'a fait part du mantra de notre mamie : quand ça va mal, tu prends soin de toi, tu écoutes de la musique, tu te fais belle, tu te maquilles, tu t'habilles comme une fille, tu ne vis que pour toi, ton bien-être.

Loulou quant à lui, m'a dit de faire comme si j'étais en vacances, et non pas en arrêt maladie. Des vacances donc, pour profiter de faire ce que j'ai envie de faire.

Alors aujourd'hui, je vais au coiffeur. La semaine prochaine, j'ai pris un rendez-vous pour un massage californien. Je passe aussi une journée avec chaton, ça va être chouette.

J'essai de trouver un petit truc à faire tous les jours. Je me sens seule, c'est un peu dur. La seule régularité ce sont mes médicaments, la "cachetonnade" comme on disait à la clinique : 8h30, 12h00, 18h30, 21h. J'ai mis mes réveils.

J'espère que ma psychiatre reviendra bientôt de vacances.

28 juillet 2019

Le déclic

On est dimanche.

Je suis sortie de la clinique vendredi.

J'ai eu un sacré déclic en début de semaine. Déjà, ma soeur est passée me voir dimanche dernier. Elle m'a fait comprendre que je ne pouvais pas mettre tout sur le dos de la bipolarité. Mon caractère, de base, c'est d'être bornée, têtue, à détester la frustration. Toute notre enfance, on a été entourées d'un cocon tellement protecteur qu'on a toujours eu tout ce qu'on voulait (plus ou moins...)

Le lendemain, j'ai vu ma psychiatre. Nous avons parlé de l'alcool. Effectivement, sacré soucis, et la plupart du temps, déclencheur d'une phase à la suite d'une émotion forte. Nous avons trouvé quelques solutions, un mode de vie à réadapter.

Par exemple, le soir en rentrant du travail, au lieu de prendre systématiquement une bière dans le frigo, je bois un grand verre d'eau avec du sirop, que j'aurai mis sur la table avant de partir au boulot le matin.

Dans les bars, toujours commander la première pour ne pas être tentée par les autres qui commandent des bières ou du vin.

En soirée, commencer par un ou deux verres de sans alcool pour limiter la consommation. 

Finalement ça me parait simple. Par ailleurs, au lieu de ne voir la maladie que comme une malédiction qui me pourri la vie, je vois un peu plus les bons côtés dans le sens où moi seule peux avoir le contrôle dessus. Avec mon loulou, on va être très attentifs aux prodromes et réagir au plus tôt.

C'est une nouvelle vie qui s'offre à moi. J'espère y arriver, tout en sachant qu'il y aura toujours des phases. Normal, c'est la maladie. Et je dois l'accepter.

 

21 juillet 2019

Gavée

Très mal dormis cette nuit. Hier soir j'ai tenu jusqu'à 22h30 dehors avec les autres. C'était chouette. J'ai fumé. C'est moins chouette. Mais fait chier, je peux bien me faire au moins un plaisir. Plus d'alcool, plus ou peu de méga chouille en perspéctive, gérer les émotions fortes, hygiène de vie, régularité, BLA BLA BLA ça me gave.

Et du coup, émotion forte hier, est-ce que ça vient de là que je me sente aussi sensible, fragile aujourd'hui? Fort possible, mais ça me gonfle.

20 juillet 2019

le texto

Fatigue ce matin, mais bonne nuit.

Dormis 7h30.

Rendormie avant le petit déjeuner.

Pleurs. Loulou. OK

Texto M. pour soirée le weekend prochain.

Emotion +++ Colère +++

Frustration, pleurs, engueulade avec loulou.

 

16 juillet 2019

Décompression

Depuis hier c'est pas la forme. J'ai tout le temps envie de pleurer. Peut-être je décompense de tout ce stress. Je dors mal. J'ai expliqué hier à la psychiatre tout ce qui s'est passé ces 10 derniers mois. Et effectivement je me rends compte qu'il s'est passé beaucoup de choses, beaucoup de stress, d'évènements forts, positifs comme négatifs. Pour quelqu'un de "fragile" comme moi, pour une putain de bipolaire, ça fait trop. Et je crois que je craque maintenant. Je me dis que c'est peut-être normal, même pour quelqu'un de "normal".

Je ne peux pas tout mettre sur le dos de la bipolarité, c'est facile. Mais je me dis que c'est sûrement un facteur accentuant le affects, la fragilité. Est-ce que je peux parler de bipolarité comme facteur agravant les affects?

14 juillet 2019

Obsession

Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. Ce n'est qu'une obsession due à la maladie. 

14 juillet 2019

Prodrome or not prodrome?

On est dimanche.

Je commence une phase mixte, je pense aller vers une phase hippomaniaque et je suis contente car je m'en rend compte. Les choses avancent. Mais ça ne fait qu'environ 2 jours. Je ne suis pas encore à 3-4 jours.

Mercredi soir j'ai eu un évènement stressant (doudou) qui fait que la journée du lendemain je n'étais pas bien, j'ai fais que pleurer. Dans le livre que m'a photocopié la psychiatre, il a clairement été dit que tout évènement stressant, émotionnellement fort positif ou négatif pouvait être un facteur de risque pour déclencher une nouvelle phase. Vendredi j'allais mieux, avec mes petites fluctuations.

Samedi, hier, j'étais bien aussi, on a bien rigolé c'était chouette; aujourd'hui, enfin ce matin, j'étais euphorique.

Je fais attention à mon sommeil car ça peut être un signe prodromal. Cela fait 2 nuits de suite que je me réveille dans la nuit et que je me rendors plusieurs heures plus tard. Deux nuits de merde, mais je tiens bien en journée, pas de fatigue.

Je m'en suis rendue compte de tout ça ce matin. J'ai réfléchis à ce qui s'est passé. D'autant plus que je fais une fixation, ou plutôt j'ai une nouvelle obsession depuis 2-3 jours, et je décroche pas. On n'est pas encore à 4 jours. Mais le psychiatre de garde va transmettre les informations à ma psychiatre. Je la verrai demain. Si ça se trouve, ça ira mieux demain. Mais je suis contente, je m'en rend compte!

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